Chroniques vingt-et-unièmes — Une ligne de crête — 11 novembre 2024
Une ligne de crête Ludivine cherche le sommeil. Deux heures du matin, mais hors de question de prendre un somnifère. Elle se redresse, saute de son lit et file dans le salon pour allumer BFM . Bakou a trois heures d’avance sur la France, on doit arriver à savoir quelle est l’ambiance générale pour ce début de COP, la vingt-neuvième, snobée par nombre de chefs d’État occidentaux pour cause de « démocrature » financée par les revenus du gaz et du pétrole, et dont le président Ilham Aliev assure que ces énergies sont « un don de Dieu ». Le thème qui va occuper tous les débats cette année est la contribution des pays riches aux dégâts provoqués par le dérèglement climatique dans les pays pauvres – des centaines de milliards de dollars à trouver, tout de même. Sujet épineux où les volontaires ne se précipitent pas, même si la ministre française de la Transition écologique veut y croire en demandant un « choc des financements », encore un « choc », après le « choc des savoirs », le «