Chroniques vingt-et-unièmes — Subir — 30 août 2021

Subir Comme tous les ans à la mi-août, le professeur Marcus est allé passer quelques jours à la Cité de l’espace à Toulouse, à l’invitation renouvelée d’anciens condisciples. C’est la période propice pour traquer les perséides, ces débris plus ou moins importants échappés de la comète Swift-Tuttle qui en rencontrant l’atmosphère de la Terre provoque ces « pluies » d’étoiles filantes. Mais il ne s’est pas contenté d’observer les météores. Sur place, on a beaucoup discuté dans la petite communauté spatiale des projets à venir. Et celui qui retient l’attention de tous est le lancement depuis Kourou du télescope orbital James-Webb , fruit d’une collaboration internationale, dans le courant du mois de novembre prochain si tout va bien. Et au fil des anecdotes, des questions et des réponses, on a bien sûr évoqué les figures des deux astrophysiciens suisses Michel Mayor et Didier Queloz sans qui, indirectement, James-Webb n’aurait certainement jamais vu le jour. Marcus connaît bien Mi...